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« On commence à l’évaluer et on commence aussi à poser le cadre pour bien l’évaluer. Donc, c’est en développement aujourd’hui, mais ce n’est pas évident », affirme Laure Patouillard, du Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services, en parlant de l’empreinte carbone des missions spatiales. Lancement, combustion de carburant, production de matériaux et assemblage d’une fusée, débris spatiaux : la liste est longue en matière d’éléments qui contribuent à leur empreinte environnementale.

Si une récente étude a démontré qu’un trajet en train dans le corridor Québec-Windsor génère trois fois moins de gaz à effet de serre (GES) que le même trajet effectué en avion en classe économique, cette même étude a aussi conclu que le train est en revanche plus polluant que l’avion pour les distances Toronto-Vancouver et Montréal-Halifax. Laure Patouillard, postdoctorante au Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services (CIRAIG), note que cela s’explique, entre autres, par le fait que les trains, en moyenne au Canada, sont remplis à seulement 57 % de leur capacité, ce qui alourdit leur empreinte environnementale par personne.

Certes, une personne qui roule à moto sur une distance donnée produit un effet de deux à trois fois moins néfaste sur l’environnement qu’une personne circulant seule dans sa voiture sur la même distance, mais cela ne veut pas nécessairement dire que le fait de se déplacer à moto représente un choix vert pour autant. Voilà ce qu’affirme Laure Patouillard, du Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services. La spécialiste note, par exemple, qu’en matière d’émissions de particules fines, les motos munies d’un moteur à quatre temps ont une empreinte carbone similaire à celle d’un véhicule conventionnel.

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